La MJC accueille en résidence d’artiste Llorelyne, artiste pratiquant le body-printing ou peinture. Ce procédé consiste à enduire son corps de peinture fraîche pour réaliser une œuvre sur toile.
Sous le pseudo de Llorelyne, Sandrine Callet travaille le body-printing, une technique qui consiste à s’enduire le corps de peinture avant de réaliser une toile : « J’effectue d’abord des cercles en relief sur la toile qui symbolisent l’énergie vitale afin de la véhiculer à ceux qui vont regarder le tableau ».
« L’idée est issue de fantasmes que j’ai fait évoluer »
Elle crée ensuite une chorégraphie statique ou dynamique dans le but de recouvrir son corps de peinture et de le transposer sur la toile : « Lorsque le corps se détache du support, se crée une aspiration sous formes de traînées de peinture, de nuances et d’intensité de teintes différentes » explique l’artiste. Avant de se lancer, Llorelyne médite une dizaine de minutes sur de la musique asiatique afin de visualiser les couleurs en fonction de son ressenti du moment. Ces tableaux peuvent varier de dimensions, les plus petits de 20 x 20 centimètres sont en général réalisés avec sa poitrine. Les plus grands qui mesurent 2.80 x 2,60 m permettent d’intégrer le corps entier : « L’idée est issue de fantasmes que j’ai fait évoluer au fil du temps en une réalisation artistique complète. J’ai aussi le projet de mettre en vente certaines de mes toiles ».
La MJC encourage cette démarche singulière, et rassemble les conditions nécessaires au travail de l’artiste : « Une salle lui est dédiée une fois par semaine à l’abri des regards. Nous avons le projet d’exposer ses œuvres la saison prochaine » annonce le directeur Lionel Tavernier.
www.llorelyneart.com