C’est un week-end chargé qui s’annonce à Saint-Chamond. Entre la vogue de la Fête de la Septembre, l’inauguration de l’Arena et les Journées du patrimoine, on a sorti la loupe et retenu de ce programme des activités culturelles et ludiques qui devraient plaire à toute la famille.

Placée sous le signe des femmes et des hommes qui ont marqué la commune de Saint-Chamond, l’édition 2022 des Journées européennes du patrimoine, samedi 16 et dimanche 17 septembre, propose un programme riche : plus d’une vingtaine d’animations. Au milieu des plus classiques visites guidées, trois propositions familiales, qui vont faire ressortir le détective qui sommeil en chacun de nous, ont attiré notre attention.

Un quiz et un Cluedo pour résoudre le « mystère Dugas-Montbel »

La médiathèque Louise-Labé propose de lever le « Mystère Dugas-Montbel » grâce à un quiz interactif et un Cluedo. Dugas-Montbel est un descendant d’une famille rubanière devenu homme de lettres et de politique. À sa mort, en 1834, il a légué les 5 000 volumes de sa bibliothèque personnelle à sa ville natale, ainsi qu’une belle somme d’argent pour leur entretien. La bibliothèque municipale était née. Voilà quelques éléments qui serviront peut-être pour le quiz. Quant au Cluedo, rien ne dit que la bibliothèque soit la scène de crime…

Pratique : samedi 17 septembre, de 10 heures à midi et de 14 à 17 heures à l’Hôtel-Dieu

Escape Game aux Archives : pourrez-vous reconstituer le fonds perdu ?

« Notre stagiaire avait un fonds du XVIIe  siècle à classer, mais de nombreux documents ont été éparpillés. Il faut les récupérer. » C’est à partir de cette trame toute simple que va se dérouler l’enquête qui vous permettra de vous échapper des archives municipales. « C’est bien sûr une histoire fictive », rassure Anne-Marie Yanez, responsable des archives. Les documents parmi lesquels le public devra fouiller pour résoudre des énigmes et reconstituer le fonds en question, eux, ne le sont pas. « Il s’agit de registres d’état-civil, de terriers, etc. L’idée c’est que le public s’approprie les lieux, même les magasins d’archives qui leur sont d’habitude fermés », poursuit-elle. Les groupes inscrits pourront aussi fouiller dans la malle du père Mulsan, ancien directeur de l’institution Sainte-Marie. Il y aurait carrément laissé son dentier. Mais, pour vérifier, il faudra se dépêcher. Le temps est limité à une heure pour résoudre les énigmes. « C’est bien sûr ouvert aux familles, mais c’est plutôt pour les enfants à partir de 10 ans, il faut qu’ils soient à l’aise avec la lecture », recommande la responsable.

Pratique : samedi 17 septembre, à 9 h 30, 11 heures, 14 heures et 16 heures (ouverture d’autres créneaux si demande), Service des archives municipales, hôtel de ville, avenue Antoine-Pinay. Réservation obligatoire 04 77 31 33 82

À l’Hôtel-Dieu, une enquête sur les traces d’Edmond-Locard

Comment une peluche volée et le Couramiaud Edmond-Locard sont-ils liés ? La Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Saint-Chamond vous propose de résoudre le larcin en utilisant les méthodes développées par Edmond-Locard. Ce natif de Saint-Chamond est, en effet, le fondateur du premier laboratoire de police scientifique, en plus d’être musicographe. Ce qui, a priori, ne vous aidera pas dans l’enquête. « Relevé d’empreintes, microscopes etc. On a le même matériel que dans les séries », précise l’animateur de la MJC, Thomas Gonon qui promet une « véritable enquête » familiale.

Pratique : samedi 17 septembre de 10 heures à midi et de 14 à 17 heures. Durée  : une heure.

Et aussi…

Deux animations annulées

Les visites de l’atelier de tressage de Sara Revil, ainsi que la lecture poétique de Jean-Jacques Cornillon « Les Mots-peau » prévue dans l’atelier de la rue des Palermes, sont annulées suite à un empêchement de l’artisane.

Quatre « numéros autrichiens » à découvrir

Les « numéros autrichiens » sont les témoins d’un épisode de l’histoire de Saint-Chamond oublié, mais une restauration vient les remettre en lumière. De 1814 à 1815, les troupes autrichiennes occupent la ville suite aux défaites militaires de Napoléon 1er. Les soldats logent alors chez l’habitant. Comme ils ne maîtrisent pas le français, les rues de la ville sont numérotées et les numéros gravés sur les façades de la ville, afin que les occupants retrouvent leurs logements. Quatre numéros sont encore visibles aujourd’hui et viennent d’être restaurés par l’artiste grenobloise Catherine Laye. Un est situé à l’angle de la rue Asile-Fournas et de la rue de la République, les trois autres sont sur la colline Saint-Ennemond, en face de l’église.

Inauguration samedi 17 septembre à 11 h, église de Saint-Ennemond, rue de Lavieu

Source : https://c.leprogres.fr/culture-loisirs/2022/09/12/on-mene-l-enquete-pour-les-journees-du-patrimoine